Comme éditorial de cette première semaine de carême je voudrais simplement reprendre avec vous quelques phrases de mon homélie du Mercredi des Cendres :
« Que de fois, affairés ou indifférents, avons-nous dit à Dieu : « Seigneur, je viendrai vers toi après, attends… Aujourd’hui je ne peux pas, mais demain je commencerai à prier et à faire quelque chose pour les autres ».
Et c’est vrai que dans la vie nous aurons toujours des choses à faire et nous aurons toujours des excuses à présenter pour que Dieu passe « Après ». Le carême nous invite à revenir à Dieu, à redécouvrir le lien fondamental avec Dieu, de qui dépend toute chose. Et la question est donc de savoir où est orienté notre cœur ? » Et nous avons quarante jours pour vivre ce chemin de conversion qui nous permettra de passer de toutes sortes d’esclavages à la liberté des enfants de Dieu. Le temps d’un exode, d’une traversée du désert pour revenir à la Terre Promise. Ce chemin ne se fonde pas sur nos forces car personne ne peut se réconcilier avec Dieu par ses propres forces. Ce ne sont pas nos capacités ni nos mérites qui nous font revenir à lui, mais sa grâce à accueillir. La grâce nous sauve, le Salut est pure grâce, pure gratuité. Le début du retour à Dieu c’est de reconnaître que nous avons besoin de Lui, que nous avons besoin de sa miséricorde, besoin de sa grâce. Et Dieu nous attend avec sa miséricorde infinie. Alors ensemble n’ayons pas peur de vivre ce temps de carême, de revenir vers Dieu pour retrouver la joie d’être aimés.
P. Jean-Marie