Le temps de l’Avent qui s’ouvre nous invite à être des « veilleurs qui guettent la venue du Sauveur des Hommes. En ces temps où nos sociétés « sans Dieu » nous engourdissent dans une frénésie de consommation et courses aux plaisirs superficiels et furtifs. En ces temps où cherchent à l’aveugle « quelque chose », où beaucoup courent après un
bonheur qu’ils ne trouvent pas, nous sommes appelés en tant que chrétiens guetter tous les signes d’espérance qui sont comme des étoiles nous jusqu’à la crèche de Bethléem où l’Emmanuel « Dieu avec nous pour nous conduire vers son Père qui est Notre Père. Ainsi notre « veille » n ’est pas orientée vers « quelque chose », vers une fête « quelconque
milieu de l’hiver, mais vers « Quelqu’un » en qui est notre bonheur définitif parce qu’il est notre réussite plénière.
Que ce temps soit pour chacun celui de cette attente confiante où va pouvoir se déployer notre liberté, dans la charité, l’attention aux travail intérieur et l’exercice de la vigilance du cœur (c’est l’amour).
Et en cette première semaine de l’Avent nous pouvons confier notre démarche à Marie, l’Immaculée Conception. Elle a su accueillir l’ange Gabriel. Elle a porté en elle le « Verbe de Dieu » pour l’offrir au monde. Et elle nous a été donnée par le Christ lui-même comme Mère. Demandons lui d’ouvrir les yeux de nos cœurs afin que nous puissions reconnaître Dieu dans les signes les plus humbles.
P. Jean-Marie