A une semaine de la journée de jeûne du 10 février proposée
par nos évêques pour le respect de la vie humaine et de la journée mondiale des malades le jour de la fête de Notre Dame de Lourdes, je vous propose comme éditorial ce que nous dit notre pape François au sujet de ,notre manière de réagir vis à vis de la maladie et du grand âge , sachant que lui-même en fait l’expérience : « Frères et sœurs, nous ne sommes jamais prêts pour la maladie.
Et souvent nous ne sommes pas prêts non plus à admettre que nous avançons en
âge. Nous craignons la vulnérabilité, et la culture envahissante du marché nous
pousse à la nier. Il n’y a pas de place pour la fragilité. Et ainsi le mal, quand il
fait irruption et nous assaille, nous laisse à terre, assommés. Il peut alors arriver
que les autres nous abandonnent ou qu’il nous semble devoir les abandonner,
pour ne pas être un poids pour eux. Ainsi commence la solitude et le sentiment
amer d’une injustice nous empoisonne car le Ciel aussi semble se fermer. De
fait, nous peinons à demeurer en paix avec Dieu, quand la relation avec les
autres et avec nous-mêmes se détériore. Voilà pourquoi il est si important,
notamment en ce qui touche à la maladie, que l’Église tout entière se mesure à
l’exemple évangélique du Bon Samaritain, pour devenir un bon “hôpital de
campagne” : sa mission s’exprime en effet en prenant soin des autres,
particulièrement dans les circonstances historiques que nous traversons. Nous
sommes tous fragiles et vulnérables ; nous avons tous besoin de cette attention
remplie de compassion qui sait s’arrêter, s’approcher, soigner et soulager. La
condition des malades est donc un appel qui interrompt l’indifférence et freine
les pas de ceux qui avancent comme s’ils n’avaient ni frères ni sœurs. »
Prenons soin des autres
3 février 2023