Je disais dans mon dernier éditorial que le temps de Pâques était pour l’Église le temps des naissances, en particulier par le Baptême. Il faut croire que cela n’est vrai que pour l’Église et non pour notre société civile française qui elle, tout en nous rappelant le respect dû aux personnes âgées ou malades en temps de corona (en les coupant du monde et de la vie afin qu’ils ne « meurent pas ») prône des lois sur l’Euthanasie. C’est ainsi que le jeudi 8 avril l’Assemblée nationale a examiné la proposition de loi sur l’euthanasie du député Libertés et Territoires Olivier Falorni, ouvrant un droit à « une fin de vie libre et choisie » pour les personnes souffrant d’une pathologie incurable. Le texte ouvre la voie à une « assistance médicalisée active à mourir » pour toute personne « capable et majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable » , ne pouvant être « apaisée » ou jugée par elle « insupportable ».
Heureusement, le débat n’a pas pu arriver à son terme du fait de l’avalanche d’amendements – plus de 3 000 – déposés pour ce texte.
Mais il est important de rester en éveil et surtout de prendre vraiment le temps de la réflexion. En effet nous ne pouvons à la fois nous battre pour la vie et prôner sans sourciller l’Euthanasie. Ci joint le texte poignant lancé par Mr Philippe Pozzo di Borgo (Tétraplégique depuis 1993, à la suite d’un accident de parapente) parrain du collectif « soulager mais pas tuer »
Père Jean-Marie